Alfred Émile Godchaux né en 1835, probablement à Bordeaux, mort en 1895 à Pau.Peintre de paysages animés, de marines, de montagnes, de natures mortes et de fleurs.
Le voile commence à se lever sur la personnalité énigmatique de ce peintre : existent-t-il deux peintres du même nom, auteurs de toiles d’une facture très voisine ?
Le BENEZIT cite en effet deux peintres : Alfred Godchaux, né en 1835, mort en 1895, et Emile Godchaux , né en 1860, « membres de la même famille » (peut-être son fils ).
Voici ce que révèle un catalogue du Musée des Beaux-Arts de Pau : « A seize ans, Alfred prépare la palette et les pinceaux de COURBET pour devenir son rapin préféré. » Plus tard, il visite les Musées d’Espagne et d’Italie, puis revient à Paris où il connaît un certains succès.
À partir de 1875, il passe chaque hiver à Pau, puis finit par s’installer dans cette ville, rue Henri IV, comme professeur de peinture et restaurateur de tableaux. Paysagiste apprécié sur le plan local, sa clientèle s’étend jusqu’à Toulouse.
Ses sites préférés vont de la Côte Basque à la Vallée du Lys. De ses voyages, il rapporta de superbes vues de Constantinople, d’Italie et Venise. On connaît aussi des toiles, plus anciennes, de la Côte Bretonne et Normande.
Or, il y a des paysages dont la signature est précédée du prénom Emile, ou de l’initiale « E ».
Des connaisseurs prétendent qu’Emile, étant le second prénom d’Alfred Godchaux, était utilisé par la peintre dans sa jeunesse quand il vendait ses toiles (en général d’une facture plus modeste) sur les marchés bordelais.
On peut également supposer que les signatures précédées du seul prénom Emile soient celles de son fils.
References : Benezit – Gerald Schurr – Akoun – Adec (Ed.Bordas)